Musiques

Ici on cherche à vous faire connaître nos découvertes, coups de coeurs et flop. Principalement du rock (de l’indie au métal). Nous attendons vos suggestions !!

Les extraterrestres du Rock ! (Partie 1)

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle critique un tantinet spéciale du Wildpecker. « Pourquoi spéciale ?»  me direz vous … Eh bien le fait est que cette critique va porter sur un de mes 3 artistes préféré et comme vous l’aurez peut être compris je compte faire un article sur chacun d’eux. Ceci étant dit nous allons nous attaquer à cette première partie de la trilogie des « Extraterrestres du rock. »

jack

Multi-instrumentiste, producteur, acteur, et bricoleur à ces heures perdues, le Willy Wonka du grunge n’a pas finit de nous surprendre. Né John Anthony Gillis le 9 juillet 1975 à Détroit aux États Unis, Jack White est le cadet d’une fratrie de sept frères et de trois sœurs. Désirant au départ devenir prêtre, le fait de ne pas allier sa passion, la musique, et son travail le décida finalement à délaisser le sacerdoce pour se consacrer à la musique.

Il commence sa carrière en 1990 avec les Two Stars Tabernacle et enchaîne avec The GO en 1998 mais se fait virer l’année qui suit. Heureusement, en 1997, il forme son groupe solo avec sa femme Meg White, ce groupe : The White Stripes !

poster

The Hardest Butto To Button, le clip mythique ! 

C’est sûrement par le biais de ce groupe que vous connaissez Jack White, c’est en tout cas son plus célèbre. Ce duo aurait put remplacer un orchestre vivant, d’un côté Jack White malmène sa guitare électrique avec des solos à la fois violents et passionnés et de l’autre Meg White martel sa crash comme une forcené. Pour l’anecdote, Jack et Meg se sont souvent dit frères et sœurs avant d’avouer être mari et femme, cependant la symbiose des deux musiciens est la réelle base de la magie du tout.

En 2003, Mr. Jack est classé 17e au classement des 100 meilleurs guitaristes de tous les temps, du magazine Rolling Stone. Son talent reconnu il ne peut laissé que plus facilement s’exprimer son génie artistique. Il déclare dans une interview « Quand je joue un solo, c’est un combat, une attaque. Je me fous de la virtuosité. Si on m’arrête au milieu d’un solo, je serais incapable de dir si c’est un sol ou un mi ». Les mélodies des Whites Stripes sont toujours ultra basiques avec des petites imperfections, les guitares supers saturées, les cymbales qui ne s’arrêtent jamais de résonner et pourtant, l’impression de goûter au nectar du pétage de plomb. Je vous défie de ne pas appuyer les caisses claires de Meg d’un coup de tête, d’ailleurs les live sont simplement transcendants … nous y reviendront à la fin. Mais il n’y a pas que les instruments, la voix de Jack White s’accorde parfaitement avec la rudimentalité chaotique et à la rudesse sans concession du duo.

live

Malheuresement toutes les belles choses ont une fin et le groupe se sépare le 2 février 2011. Jack White témoigne d’une frustration mais plus encore d’une déception « Elle fait partie de ceux qui ne viendront pas te féliciter quand tu réussis quelque chose. Elle m’a toujours regardé d’un air de dire : ‘Ok, tu l’as fait, on ne va pas en faire un plat’. Les Whites Stripes, ca a quasiment toujours été comme ça, on pouvait traverser une étincelle de création hors du commun. Moi j’étais en transe, avec cette impression de rentrer dans un nouveau monde, et Meg, elle, restait assise en silence. Ringo Starr disait ‘J’ai toujours eu de la peine pour Elvis car au sein des Beatles, nous pouvions partager nos impressions. Elvis était seul’. Pour ma part c’était difficile d’essayer d’être à deux quand l’autre ne disait pas un mot. » Au final, White pense qu’il a plus aimé faire partie des Whites Stripes que Meg « Souvent, je la regardais en me demandant ce qu’elle faisait là. Je pense qu’elle n’a jamais réalisé à quelle point elle était importante pour le groupe, pour moi et pour la musique. Elle était l’antithèse d’un batteur actuel. Tellement enfantine, naïve, elle m’inspirait énormément. Et au final, tous ces silences ne comptaient plus sur scène, car rien ne nous arrêtait ».

get behind

En 2006, il fonde avec ses amis Brendan BensonJack Lawrence et Patrick Keeler un nouveau combo : The Raconteurs. Avec son nouveau groupe, il sort Broken Boy Soldiers en 2006 puis Consolers of The Lonelyen 2008. Deux petits bijoux qui montre que malgré The White Stripes le génie de Jack est encore loin d’être épuisé. The Raconteurs est ce que l’on appelle un « supergroupe », à l’image de The Dirty MacAudioslaveBlind FaithThem Crooked Vultures ou encore Velvet Revolver, à savoir que plusieurs musiciens issus de différents groupes s’unissent pour partager leurs talents. Les quatre musiciens ont décidé de se baser dans le Tennessee à Nashville, car pour eux la scène de Détroit est morte.

the raconteurs

Ils reprennent différents styles de musique tout en restant dans le rock d’où leur nom, The Raconteurs. On y retrouve les mêmes riffs très appuyés et classieux de son ancien groupe avec cependant des sonorités country et des influences plus blues. La vraie différence se fait au niveau de la construction musicale qui est plus complexe dans le sens où elle utilise plus d’instruments, ce qui donne un peu plus de couleurs au tout. L’idée reste pour autant très similaire avec Les Whites Stripes : pogos.

Goûte moi ça ! 

Plus récemment, le groupe The Dead Weather s’est formé et Jack White y joue de la batterie. L’originalité de ce projet réside dans le fait qu’Alison Mosshart, la chanteuse du groupe The Kilss, y chante. Le bassiste est celui des Raconteurs,Jack Lawrence, et de plus l’actuel claviériste de Queens Of The Stone Age, Dean Fertita y participe en tant que principal guitariste. Encore une fois pas de changement particulier, on retrouve avec un bonheur la patte de Jack White qui se démerde vraiment bien dans son nouveau rôle de batteur. Le fait qu’une fille soit au chant amène peut être un peu plus de subtilité, de plus les guitares sonnent un peu moins « baveuses » et la batterie se concentre sur la ride et pas la crash comme elle le fait d’habitude. On peut même remarquer que Jack White semble aimé jouer sur les cloches de ses cymbales (la partie bombée au centre qui à la particularité de résonner très peu) comme dans « I Can’t Hear You » ou « Blue Blood Blues ».

the dead

Mais Jack White s’est aussi illustré par le biais de sa carrière solo. Son premier album Blunderbuss (2012) m’a assez surpris dans le sens où celui ci se veut (et est) beaucoup moins hasardeux et crade que ces anciens titres. L’explication de ce changement réside sans doute dans le fait qu’avec toute l’expérience et le travail musical qu’il a accumulé au long sa carrière, Jack a voulu créer une œuvre qui lui corresponde vraiment. Qui montre sa maturité et sa volonté de créer un opus complexe et déterminé (il ne s’est jamais autant servit du piano).

Jack-White-PR-2010

Le pari réussis, l’artiste rentre dans une sorte de crise existentielle et nous reviens en 2014 avec ce que je considère comme son meilleur album depuis Elephant, je parle de son dernier bijou : Lazaretto. White est heureux, à ce moment là de sa carrière, de s’enfoncer profondément dans son univers obsessionnel, laissant ses fidèles le suivre ou non. Or, un lazarreto est un asile pour les lépreux ! White explique : « Je n’ai jamais recherché l’approbation […] J’ai seulement fait ce que j’avais à faire. Qu’on vous suive ou qu’on vous rejette, il faut continuer à mener son chemin ». C’est selon moi une très bonne définition de ce que doit être l’artiste. Des idées de mélodie lui venaient si souvent que, plutôt que de les enregistrer, il s’asseyait devant son piano ou prenait sa guitare afin de retenir les accords. « Ça m’a aidé à faire le tri, si je ne m’en souvenais pas, c’est parce que ce n’était pas si bon que ça ». En ce qui concerne les paroles, il s’est servit des pièces de théâtre et des nouvelles qu’il avait écrites à l’âge de 19 ans, quand il s’était fait renvoyer de la Wayne State University au bout d’un semestre, il explique « C’était une manière de me stimuler. Je me demandais ce que ça ferait, de travailler avec mon jeune moi. »

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Mr. Jack est passé maître dans l’art d’éventrer notre folie. Inutile de passer par 4 chemins, c’est à ce jour le meilleur live que j’ai vu. Il arrive a varier les pogos et les mélodies à la perfection, techniquement ses solos sont incroyable et surtout unique ! L’ambiance qui se dégage envahit la foule qui ne forme plus qu’une masse habitée par la mélodie des instruments. A tout moment il peut décider de partir sur une impro à la guitare, le groupe suivra parfaitement. Et pourtant White a faillit ne pas faire de tournée pour Lazaretto, en effet il ne part jamais plus de 2 semaines en tournée « Ce n’est pas très malin » dit il « En quinze jours, on a à peine le temps de rentabiliser les camions. Mais je veux passer le plus de temps possible avec mes enfants tant qu’ils sont petits. » Au début de son concert un membre du staff nous a demandé de ne pas utiliser nos portable pendant le live et de profiter du moment. Je trouve la démarche géniale car aujourd’hui presque plus personne ne regarde la scène et profite du show. On s’en fou de ta vidéo que tu vas poster sur les réseaux sociaux pour dire « Regardez comme je suis cool, j’y étais ! » – T’y étais peut être mais t’as rien vu.

A Glastonburry cette année:

Jack White raconte « Lorsque nous jouions en Écosse, les gens n’applaudissaient pas, et je me suis vraiment demandé ce qui s’était passé dans ce pays. D’habitude, c’est eux les plus bruyants ! A posteriori, j’ai réfléchi et j’en suis venu à la conclusion suivante : les gens n’applaudissent plus parce qu’ils sont en train d’écrire un SMS d’une main et de boire une bière de l’autre ! Certain musiciens s’en fichent, mais moi, j’ai toujours laissé le public me dire quoi faire. Il n’y a pas de setlist. Je ne répète pas ce que j’ai à Cleveland la veille. C’est une expérience unique. S’ils ne peuvent pas me renvoyer l’énergie que je leur donne, peut être que je perds mon temps. » Heureusement les hésitations de Jack semblent avoir disparut et je vous souhaite vraiment de vivre un de ses concerts, c’est une vraie expérience.

jay-Z

Même si aujourd’hui il s’engueule le plus souvent avec ses voisins les Black Keys qui vivent aussi à Nashville, White dit s’intéresser à la musique des artistes comme Daft Punk, Jay-Z ou encore Kanye West, peut on ésperer une collaboration ? Quoiqu’il en soit il ne semble pas prêt d’arreter sa carrière solo et semble ravis de sa boîte de prod Third Man avec laquelle il invite régulièrement des groupes de lycéens à enregistrer leurs vyniles. Merci Jack.

… Et merci pour votre lecture

Gabriel

Die Antwoord: La contre culture à suivre !

Tout droit venu d’Afrique du Sud, Die Antwoord a piqué ma curiosité à Rock en Seine (voir l’article précédent sur Rock en Seine).

die

Il a suffit d’une copine fan du groupe et de quelques recherches pour tomber moi aussi amoureux. Mais qu’est ce qui génère autant d’euphorie autour de ce groupe peut on se demander ? Die Antwoord « la réponse » en afrikaans se démarque par son originalité.Composé de Ninja, Yo-Landi Vi$$er et DJ Hi-Tek, ils sont avant tout les plus célèbres représentants du mouvement contre-culturel « zef ». Pour citer Yo-Landi: « Le zef c’est genre t’en as rien à foutre, t’es comme t’es et tu traces ton propre chemin. […] Le zef c’est : t’es pauvre mais t’as de l’imagination. T’es pauvre mais t’es sexy et t’as du style. », en bref le zef décrit une façon de détourner et de sublimer un style de vie et des codes vestimentaires a priori ringards ou beaufs.

ninjayo landi

Mais outre le fait de véhiculer des valeurs contre culturel grâce aux réseaux sociaux sur lesquels ils sont très actifs, ils font preuves d’une réelle implication dans leur musique, par exemple ninja est allé jusqu’à se tatouer « Tension » sur le torse (le nom du premier album). D’ailleurs parlons en de leur musique, leur style à une définition complexe (rap wave ça vous dis quelque chose?). Le groupe se décrit lui-même comme un mélange de plusieurs cultures différentes et comme « une adorable entité bâtarde d’Afrique du Sud, issue de l’amour de plusieurs cultures, noires, blanches, colorées ». Pour éclaircir je dirai que c’est une association d’électro, de rap et de punk.

Die antwoord

Quoiqu’il en soit, l’énergie qui s’en dégage est vraiment déchainante. Il y a une très bonne maitrise de la rythmique par le Dj Hi-Tek et le duo ninja/ Yo-Landi est vraiment exceptionnel. Le contraste entre le rap agressif et la voix douce et enfantine (presque flippante) de Yolandi rend excessivement bien. Mais là où on se rend réellement compte de la perfection du duo c’est bien sûr lors du live, au risque de me répeter l’énergie dégagée par ce groupe en live est agressive et euphorisante à la fois. Malgré leur univers pas très sain ces deux là ont réussis a créer la vie et sont fiers parents d’une gamine de 9ans.

die antchild

L’esprit de provocation de Die antwoord est présente par le biais de leur clips souvent très sombres, dérangeants voir malsains. Ils ne sont pas cependant sans certains traits d’humour notamment à travers la parodie de lady gaga dans le clip « fatty boom boom ». D’ailleurs nous allons conclure sur les clips qui marquent réellement un aspect fort du groupe. Vous l’aurez compris, celui ci se base beaucoup sur son image et leurs clips en sont la preuve. De petits bijoux qui valent vraiment le coup d’oeil !

La parodie de lady gaga:

Les bébés en feu, c’est de l’art ! : 

Merci de votre lecture et à très vite !

Gabriel

Rock en Seine 2014

Bonjour à tous !
Le Wildpecker est de retour !
Qui dit vacances d’été dit festivals ! J’ai eu la chance de partir à Beauregard en Normandie où la prog était assez monstrueuse (dans le bon sens) pour un endroit aussi « isolé ».
J’ai aussi put me rendre à Rock en Seine dont je commence à être un bon habitué. C’est en effet la 4 eme fois que je m’y rends dont une fois où j’ai eu la chance de jouer au « mini rock en seine ». Mais je ne suis pas là pour raconter ma vie, quoique … Cet article consistera à vous donner mon ressentit sur cette 10ème édition de Rock en Seine.

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En comparaison à la prog de 2013 (NIN ; SOAD ; BRMC ; Alt-J ; Bloody ; Skip ….) je ne pense pas être le seul à avoir émis quelques doutes en ce qui concerne cette année 2014 qui donnait moins d’étoiles dans les yeux. Et puis merde, on prend le pass 3 jours et on verra.

1er jour:

16h15 → Mise en bouche avec Cage The Elephant et la première révélation Matt Shultz qui a réussis à donner une énergie incroyable en portant aussi bien la foule que le drapeau breton. Si comme moi l’album « Cage The Elephant » vous avez un ptit peu laissé sur votre faim, prenez le temps d’aller voir cette bête de scène. Pour ceux qui ne connaissent pas, on peut le résumer à un Oasis un peu plus fou.

Plutôt cool la photo !

Plutôt cool la photo !

17h à 18h45 → Ptite découverte des lieux mais surtout atelier repos avant l’enchaînement qui est censé envoyer la sauce.

18h45 → Jake Bugg et Crystal Fighters se produisent en même temps, nous décidons (ma copine et moi) de faire une moitié de chaque. Jake bugg nous offre une performance sobre, rythmée et un peu trop dans la retenue à mon goût mais il n’y a pas à dire, cette courte (trop courte) demi heure n’a fait que me rapprocher de cet artiste bien à part en cette année de 2014. On fait d’ailleurs un facile rapprochement entre sa musique et celle de Bob Dylan(de 53 ans son aîné). Bref pas le temps de s’attarder on court rejoindre un autre univers avec Crystal fighters. Gros contraste entre la tenue noir de Jake et cette scène remplie d’ arc en ciel et de plumes multicolores. L’ambiance est très dancante et on a l’impression de participer à une fête géante avec les membres du groupes. La musique est peut être un peu trop « joyeuse » pour un festival rock mais on s’en fou, c’est amusant, encore une bonne demi heure.

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19h45 → Diner devant Blondie qui en plus de faire une incroyable carrière avait assuré une ptite perf à Beauregard. Malheuresement sa fatigue s’est faites ressentir à Rock en Seine. Mais c’est Blondie donc on est content. Et c’est tout.

20h45 → Les choses sérieuses commencent avec The Hives. Les 5 pingouins suédois commencent à leur habitude sur « Come on » et les pogos ne se font pas attendre. En résumé un très bon concert remplis d’euphorie, de bonne musique et de sueur.

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22h → Pas le temps de se reposer Die Antwoord est déjà en train de foutre un bordel jouissif. Je ne saurai décrire cette énergie que les deux Sud Africains dégagent avec leur « rap rave » (cf : Wiki) mais pour la première fois toute la fosse à danser, il était d’ailleurs impossible de rester insensible à ces deux hystériques qui sautent partout sur scène. La musique m’a laissé sur le banc deux trois fois mais il était vraiment impossible de ne pas passer un bon moment avec Die Antwoord. Surtout avec ce final sur Enter the Ninja.

Des fous furieux ...

Des fous furieux …

23h → Et finalement nous arrivons sur Artic Monkeys. La grosse affiche de la journée. J’avais déjà quelques doutes en ce qui concernait le groupe du célèbre Alex Turner à cause de leur perf au Zenith quelques mois plus tôt. Et malheureusement il y avait de quoi, la nouvelle tête d’ange de ces quelques filles en manque de sensation et resté le regard mort à chanter son dernier album devant un public absolument pas réceptif. Tellement déçu que je suis parti avant la fin. Cependant il faut quand même relativiser, ce concert ne doit pas gacher les anciens albums des Artic Monkeys et les putains de titres qu’ils sortaient.

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2eme jour :
Après m’être bien reposé, je repars pour assouvir une petite soif de curiosité. En effet le fils de l’illustre John Lennon va se produire bientôt …

18h30 → The ghost of a saber tooth tiger, ou The Goastt vont bientôt arriver. Rien que le nom me fait sourire. Sean Lennon arrive donc avec la très belle Charlotte Kemp Mulh pour nous présenter un concert très psyché avec un mélange de beaucoup d’instruments dans une ambiance assez hippiesque (aucune idée de si ça se dit). Le fait est que le son est très bon et même si je ne suis pas fan du genre, Sean Lennon est définitivement un mélomane qui ne mérite pas de rester dans l’ombre de son père.

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19h45 → Emilie Simon ne semble pas avoir compris que si on fait venir l’ Orchestre National d’Ile de France ce n’est pas juste pour la photo mais aussi pour qu’on les entendes. Surtout si c’est pour entendre des paroles niaises sur une musique molle et sans intérêt. Mais qu’est ce qu’elle faisait ici, où était le Rock ?

20h45 → Portishead, ce concert a réellement apporter un plus au festival. On est vraiment partit dans un autre endroit pendant 1h15. Je continue d’avoir du mal avec la voix de la chanteuse à certain moment et les basses sur « Machine gun » m’ont vraiment tué mais c’était techniquement parfait. Pour ceux qui ne connaissent pas, il est très important d’écouter les albums avant car je m’étais vraiment ennuyé lorsque je les avait découvert à Beauregard.

CARHAIX: Portishead performs at Les Vieilles Charrues festival

Pour des raisons pas très intéressante je n’ai pas pu rester voir Flume, Prodigy, The Horrors et St.Vincent mais pour tous, les retours ont été très bons.

Vous êtes encore là ? Si oui, merci et courage ! Il ne reste plus qu’une journée, et quelle journée !

3eme jour :

16h05 → Airbourne, jamais vu des pogos comme ça pour le goûter mais ce qui est sûr c’est que ces mecs marchent dans les traces de Angus Young et sa joyeuse bande. Du Hard Rock pur avec des guitares criantes, une batterie lourde et un chant qui arrache bien la gorge. Pour faire simple, si t’aimes AC/DC, t’aimes Airbourne.

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16h55 → Moment de détente devant Warpaint, un simple divertissement qui est selon moi est trop doux pour faire le taff.

17h50 → Le taff c’est Brody Dalle qui l’a fait. La copine du rouquin le plus badass au monde a assuré un show très punk déchaînant tout les mâles remplis de testostérone. Elle a cependant chanté avec un groupe autre que The Distillers à cause leur séparation en 2006. Ca serai la seule réserve à émettre à son sujet. Comme si c’était son dernier concert, la chanteuse à fait crier chaque instrument avant de se suicider sur la batterie.
PS : Magnifique téton Brody !

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18h45 → Tour du festival, affiche des artistes, court métrages, expos photos de Star wars dans la ville, stand de maison de disque. L’ensemble était vraiment sympas.

19h45 → Lana Del Rey à Rock en Seine ? Pourquoi pas, elle a fait quelques bons titres et à une belle voix. Y paraît même qu’elle a couché avec Marilyn Manson, elle doit être assez rock quand même. Que neni ! La « diva » a fait la moitié de son concert en playback, les chansons se sont enchaînes dans une bonne ambiance très artificielle. Ma déception a atteint son comble devant sa séance de selfie avec les fans du premier rang qui a duré près de 20 min devant 95 % du public consterné. Mais qu’est ce que t’as foutu Lana ?

22h → Bref, il est temps de se réveiller, les monstres sacrés du grunge viennent nous donner une leçon magistrale. QOTSA a réussis le paris de remonter tout les petits vices de ce festival pas franchement fantastique avec un concert d’anthologie. Josh Homme est resté serein durant toute la durée du concert mais ses riffs de guitares étaient à tomber par terre, son Vampyre of … au piano avec la clope et le verre m’a donné l’impression d’un tableau. Le mec a imposé sa classe avec un charisme incroyable, la fosse était déchaîné ce qui a permis des pogos magnifiques. Amateur de batterie ou non Jon Theodore a incroyablement bien joué. Il n’y a pas assez de superlatif pour décrire la perfection du concert. Le son était étonnamment très bon pour un festival.
Le fait que Qotsa soit un de mes groupes préférés biaise sans doute mon objectivité mais c’était sans aucun doute l’un de mes plus beaux concerts avec celui de Jack White.

Queens-of-the-stone-age

Dans l’ensemble un bon festival avec quelques pépites et quelques bouses. Je reste impatient de participer à la prochaine édition !

Si vous avez aimé cet article merci de faire tourner, si non merci de me dire pourquoi. J’attends bien sûr vos impressions face à ces groupes et il me reste plus qu’à vous dire : Salut !

Gabriel

Enter Shikari, le groupe LIVE !!

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Si il y a bien un groupe que je veux voir en live c’est eux ! Enter shikari un groupe Anglais qui s’est fait en grande partie connaître grâce aux réseaux sociaux comme MySpace.

La vraie question est : Comment les décrire ?

Et bien la meilleure façon de se faire un avis c’est encore d’écouter. Cependant je classifierai leurs musiques d’elctro-punk, screamo avec des petits côtés My Chemical Romance et d’autres Dubstep. Mais attention ! Toute la dubstep n’es pas mauvaise, dans le cas présent elle est même plutôt bien utilisé. Même si la musique semble brutale et basique à la première écoute on doit savoir en tirer 2 points positifs. Le premier étant la synchronisation entre tout les instruments qui rends les mélodies excessivement bien rythmée. Et qui dit gros rythme dit « POGOOOO !!!! » et comme tout métalleux de 17ans le pogo symbolise « the purge ».

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Mais bon musicalement le groupe ne sort pas réellement du lot, certain iront même jusqu’à le classifier de groupe MTV pour jeunes dépressifs en quête de personnalité. En ce qui me concerne je dois concéder le manque de maturité du groupe mais j’aime le défendre car je sens qu’il est au dessus techniquement et même en général, j’entends là que ce n’est pas un groupe superficiel cherchant à se donner un genre pour avoir l’impression d’exister (comme beaucoup de groupes emo).

Voilà encore une fois j’espère vous avoir fait découvrir un bon groupe, salut !

Regardez moi ça, le mec ne s’arrête jamais  !! http://www.youtube.com/watch?v=EOeXscFYF6U

(Gabriel)

Them Crooked Vultures, le caviar grunge (à lire et surtout écouter)

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Tout fan de rock est fan de Nirvana , Led Zepp ou QOSTA (mon groupe adoré!). Et bien avec Them Crooked Vultures vous avez Dave Grohl (aujourd’hui chef des Foo Fighters) à la batterie qui est selon moi le meilleur batteur et dont j’essai de m’inspirer, John Paul Jones à la basse et … le dieu des dieux ! Le monstre ! La bête ! Mon héros ! Le génie Josh Homme au chant. Cette composition tout droit sortie d’un rêve a mis au monde un petit bijoux au nom éponyme. Cet album est sans aucun doute dans mon top 10 et si je ne me trompe pas un prochain album serait envisageable selon Josh Homme dans une interview que j’avais lu.

Pour résumer on a le meilleur batteur au monde, un des bassistes les plus célèbre de l’histoire du rock et mon artiste préféré dans le même groupe. Voilà vous avez imaginé ?

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On va quand même faire une ptite description histoire d’être sûr que vous écoutiez cette putain de musique. Ce qui est extraordinaire avec ce groupe c’est que chacun y ajoute un peu de son style. On a le côté mélodieux de John, l’énergie de Dave qui bourrine sa batterie admirablement bien et les riffs de Josh tout simplement mythique. Le tout donne une osmose parfaite entre les membres tous aussi motivés les uns que les autres. Même si l’album est sans égales dans le genre je ne peux m’empêcher de me dire que le live doit être encore mieux. Pour avoir vu les Foo Fighters et QOTSA en concert je n’ose pas imaginer l’ambiance dans la fosse … Bref sans doute un de mes groupes préférés, profitez car on en a pas souvent des groupes de ce niveau.

Enjoy motherfucka !   http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=H8B43L3ql64

(Gabriel)

The Pogues, du rock, de la bière, une putain d’ambiance, tu veux quoi de plus bonhomme ?

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Il y a un truc que je ne m’explique pas, comment les Pogues qui sont (selon moi) la meilleure représentation que l’on puisse avoir du rock celtique peuvent être moins connu que les Dropkick Murphys ( qui ne sont même pas irlandais !). Pour la ptite anecdote les Pogues sont revenus en France en 2012 après 20 ans d’absence, ils y ont joués un concert d’anthologie (selon différentes critiques) qui a sonné comme une consécration pour les hommes de Shane Mc Gowan, ce vieux génie édenté toujours raide mort sur scène. C’est assez dur de mettre des mots sur l’émotion que l’on a lorsqu’on écoute ces mecs, le meilleur conseil que je peux vous donner c’est simplement de les écouter.

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Avec une moyenne d’âge de 60 ans et un public d’environ 50 ans c’est sûr que je ne suis pas le fan le plus représentatif de ce groupe, mais comment ne pas craquer devant cette musique rythmée, cette ambiance et ces pogos festif, et surtout cette voix qui malgré l’âge et l’alcool et …. ( Shane Mc Gowan a sut profiter de la vie croyez moi) a sut restée sobre, ferme et juste, avec une touche irlandaise et cette impression de cheveux sur la langue dut à sa dentition « particulière ». Bref je vous conseil vivement ce groupe qui ne peut que vous faire du bien aux oreilles et à l’esprit. Pourquoi pas partir sur un ptit Fairytail of New-York pour bien se mettre dans l’ambiance du groupe ?

(Gabriel)

Image C’est aussi ça le rock putain !!

Je sais que ça ne peut pas plaire à tout le monde, c’est un genre assez particulier mais ça me tenait vraiment à cœur d’essayé de vous faire découvrir ce groupe que j’adore.

Broken Bells, et si on se détendait …

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Bijour tout le monde ! Dur dur le Lundi hein ? Quoi de mieux qu’une petite musique apaisante du nouveau groupe américain de Brian Burton (Danger Mouse) et James Mercer (The Shins) pour se détendre comme il faut ?

Dans l’esprit d’un Tv on the radio plus planant, petite parenthèse : foncez m’écouter DLZ et Wolf like me c’est du caviar ! ou d’un Gorillaz moins electro (d’ailleurs Brian Burton fut le producteur de Damon Albarn) ce groupe joue principalement de l’indie, du space rock et de l’alternatif. Si je vous parle de ce groupe aujourd’hui c’est parce que j’ai appris la sortie de leur nouvel album le 3 février 2014. Il s’appellera « After the disco » et s’l est du niveau de leur premier album « Broken Bells » je peux vous dire que ça va être énorme ! Si vous aussi, vous aimez vous laissez planer sur du Radiohead alors ne perdez pas de temps, le clavier cosmique des Broken Bells vous attends !

En tout cas vous pouvez dès à présent écouter ce dernier et me faire part de vos avis par commentaire ou sur twitter @wildcine

(Gabriel)

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Holograms, agéablement crasseux

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Décidément mon TPE ne m’inspire pas. Faut dire je n’arrive pas à me concentrer avec cette musique de fond. Qu’est ce que c’est que cette batterie qui bave, ce chanteur qui meugle avec un accent british et suédois à la fois, ces guitares rapides et rythmées ? Je crois que ce magazine (Plugged de mémoire) m’a fait un ptit cadeau en me parlant de ce groupe suédois Holograms. Tout juste dépucelé de la scène, ils jouent principalement du post punk. En me renseignant, j’ai appris que ce groupe ne possédait pas un rond et jouaient dans une usine sur des instruments très « vetustes » . Ca force le respect nan ? Ce groupe n’étant pas encore au niveau des Hives on peut tout de même les comparer, non seulement grâce à leurs nationalités mais aussi grâce à leurs énergies et leurs côtés punk sale. Il est assez difficile de trouver plus d’informations, cependant Holograms est un groupe très agréable à écouter et je vous défies de ne pas bouger la tête sur Chasing my mind ! Je ne m’inquiètes pas pour la réussite de ce groupe en constante amélioration et à la recherche de nouveauté …

(Gabriel)

Ty segall, future star ?

Bonjour et bienvenue dans ce premier article « musique », cet espace est dédié à la découverte de différents groupes. Chacun est libre de donner son avis et surtout de faire découvrir aux autres !

Le premier artiste que je tenais à vous présenter est Ty segall. Un musicien complet et doué qui passe de la batterie, au chant et à la guitare en fonction de ses albums. C’est un auteur compositeur californien d’environ 27 ans qui ne devrait pas tardé à se faire connaître selon moi. Il évolue dans un style garage, underground, noisy, une sorte de David Bowie électriquement plus trash. Je considère que son meilleur album est celui de « Fuzz », avec une touche de psyché il nous offre une traversé de 30 minutes dans son monde garage. Alors qu’il continue de nous impressionner par sa capacité à changer de style comme de cravate, sa qualité est en constante croissance. On me dit souvent que j’exagère chacun de mes jugements (soit parfait, soit à chier) mais ce Ty est un sérieux concurrent dans mes artistes favoris et il est malheureusement trop peu connu. Alors qu’il continue de composer je me surprends encore à ne pas trouver de fautes dans ces musiques qui de plus en plus frôle la perfection.

Dépêchez vous de m’écouter ça ! (Gabriel)

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